Bonjour,

Qui ne se pose pas la question de ce qu'il va faire de l'urne d'une personne qu'il aime ?
Comme pour un défunt en cercueil, ce devrait être simple et la première opportunité devrait être celle d'une sépulture dans un cimetière.
Parce que depuis la nuit des temps l'homme garde présents ses morts au moyen de sépultures.
Parce qu'on est dans un état de droit où celui d'avoir une sépulture existe. Et un défunt en urne y a droit comme un défunt en cercueil. Notre coeur le pense et le ressent, la loi y consent et est effective depuis 2008.

Alors, après une crémation, si l'on ne fait pas le choix d'une dispersion des restes (qui n'a pas les qualités d'une sépulture:  identifiée, représentative du défunt, accessible à tous), on doit pouvoir faire celui d'une sépulture en cimetière.
Cela devrait être accessible à tous, sans embuches.

Comme pour un cercueil, la seule question à se poser devrait être celle d'une sépulture batie ou d'une inhumation en pleine terre.

Qui peut  prétendre qu'un cimetière ou des Pompes Funèbres lui ait proposé un choix aussi simple  ?
Quelle commune remplit ses obligations légales pour les défunts en urnes et propose un emplacement gratuit pour une sépulture d'urne, ou une concession en pleine terre nue pour inhumer l'urne, et  qui ne soit pas une concession pour cercueil quatre fois trop grande et trop chère ? (voir Information au Service d'Etat Civil- obligations)

C'est mon objectif d'y parvenir et ce, avant l'intérêt commercial de la société In terra dont je suis le fondateur.
La plus grande difficulté est d'amener les intervenants professionnels à considérer autrement les cendres.
Ce sont les restes à respecter d'une personne à respecter.

Manuel TURRILLOT

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